Localisation:
Les séances scientifiques auront lieu sur le site des Cordeliers de l'Université Pierre et Marie Curie:
Couvent des Cordeliers 21 rue de l'Ecole de Médecine, Paris 75006
Les conférences et présentations orales se dérouleront dans
l'amphithéâtre Pasquier. Les affiches seront exposées dans les vitrines
réservées à cet usage dans le cloître.
Les pauses cafés et les déjeuners seront servis dans une salle donnant sur le cloître.
Accès:
La station de métro Odéon (lignes 4 et 10) est située en face et la station Saint Michel (accès aux RER B et C) est très proche. Plusieurs lignes d'autobus (63,86,87,96) desservent le site.
Plan d'accès:
Un brin d'histoire:
Situé
au coeur du Quartier latin, rue de l’école de médecine, le site des Cordeliers
est, depuis des siècles, un haut lieu de la pensée. Avant d’être dédié à la
recherche et à la formation médicale, il a accueilli un important centre
d’enseignement religieux au Moyen-Âge et l’un des plus célèbres clubs
politiques de la Révolution française.
Le terme de « cordeliers » renvoie aux moines franciscains, surnommés ainsi car
ils portaient une simple corde en guise de ceinture. De 1234 a 1571, ils
bâtirent, sur un ancien champ de vigne donné par Saint-Louis, un couvent
comprenant une école de théologie, deux cloîtres, des jardins, une vaste
église, et un réfectoire, l’ensemble formant un important centre d’enseignement
en concurrence avec la Sorbonne. En 1789, les moines furent chassés par les
Révolutionnaires. Le réfectoire fut choisi pour accueillir les séances de la
société des droits de l’homme et du citoyen, plus connue sous le nom de « club
des Cordeliers ». Tous les citoyens pouvaient venir assister aux discours de
personnages-clés de la Révolution française : Desmoulins, Danton, Hébert,
Marat…
En 1795, l’Etat décida d’installer une école de santé dans l’ancien couvent. Au
début du XIXe siècle, l’ensemble des bâtiments fut finalement
détruit à l’exception du réfectoire et du cloître. On bâtit, à la place,
l’hospice de l’Ecole de médecine, dit hôpital de l’Observance, affecté à «
l’étude des cas rares et compliqués ». Ce lieu ferma en 1829 et fut remplacé,
cinq ans plus tard, par un nouveau bâtiment dit hôpital des Cliniques. A partir
de 1872, on démolit les bâtiments pour permettre la reconstruction de l’école
pratique de la faculté de médecine de Paris. En 1875, la vocation médicale du
site des Cordeliers fut définitivement scellée quand la ville de Paris en
devint propriétaire avec l’obligation de conserver à perpétuité, dans ces
terrains et constructions, les services de la faculté de médecine.
Pendant ce temps, le réfectoire connut divers occupants : l’école impériale de
mosaïque de Belloni, l’équipe des ingénieurs et arpenteurs de Verniquet chargés
de dresser le grand plan de Paris, les ateliers de Jean Deby-Mercklen,
fabricant de billets pour la Banque de France, l’atelier du peintre Regnault
et, de 1835 à 1939, le musée d’anatomie pathologique créé par le chirurgien Dupuytren.
Le réfectoire fut classé monument historique en 1905. Désaffecté pendant 40
ans, il a été partiellement restauré en 1980. Propriété de la Ville de Paris,
il est désormais un lieu culturel mis à la disposition des universités de Paris
pour qu’elles y développent leurs missions de diffusion de la culture et de
l’information scientifique. Les autres bâtiments sur le site des Cordeliers
accueillent désormais les laboratoires de recherche du CRBC (Centre de
Recherche Biomédicale des Cordeliers), mais également le siège de la faculté de
médecine de l’Université et de l’Institut de formation doctorale.